Seizure of ivory tusks, rhino horns and big cat teeth on display

Customs agents play a key role in the fight against illegal wildlife trade as the pandemic rages

(Version Française ci-dessous)

 

International Customs Day (26 February) is this year dedicated to the departments and officials around the world who have played a major role in helping international trade  carry on despite the COVID-19 crisis – and all while continuing to fight illegal wildlife trade.

EIA recognises and welcomes the important role played by customs authorities everywhere in both facilitating legal commercial trade in trying circumstances and tackling illegal wildlife trafficking.

Chinese Customs officials performing routine controls during the COVID-19 pandemic (c) China Customs

Throughout 2020, wildlife trafficking continued despite the dire impacts of the coronavirus pandemic.

We recorded more than 650 seizures of illegal ivory, rhino horn, big cat and pangolin products globally, highlighting the pivotal role played by customs in the disruption of illegal wildlife trade.

Notable seizures which took place in 2020 include:

  • 9,504kg of pangolin scales seized by Nigeria Customs Service in January;
  • 6,160kg of pangolin scales seized by the Royal Malaysian Customs Department in April;
  • more than 200 tiger bones seized by China Customs near the Russia-China border in May;
  • 626kg of ivory seized by Cameroon Customs in October, entering the country from Gabon;
  • 51 rhino horns weighing 93kg in total, shipped from the Philippines and seized by Vietnam Customs in December.

But effective disruption of illegal wildlife trade does not stop at seizures of contraband – wildlife trafficking is a serious organised crime, with networks of specialised criminals operating in multiple countries which need to be identified and disrupted.

Due to its transnational nature, illegal wildlife trade can only be effectively tackled through the sustained and collective efforts of customs authorities in key countries, working alongside other relevant agencies across the illegal supply chain.

Following the seizure of four tonnes of ivory in 2013, China Customs led a six-year investigation to expose the criminal network responsible for trafficking more than 20 tonnes of ivory from Nigeria.

This is China’s biggest ivory smuggling case and it ultimately led to the conviction of 17 individuals on 29 December 2020. The principal criminals, Chen Chengzong and Lin Zhiyong, were sentenced to life in prison and the confiscation of all personal assets.

Despite some successes, significant challenges remain to ensure that customs can play an impactful role in deterring and disrupting wildlife crime as it continues across borders. EIA’s data shows that wildlife criminals exploit enforcement limitations such as the lack of scanning equipment and the reduction in staff availability during the pandemic.

Our latest wildlife trade report Out of Africa highlights the complexity of criminal networks trafficking ivory and pangolin scales from West and Central Africa to Asia and shines a spotlight on how corruption within customs facilitates large-scale trafficking and hinders investigations. Our investigators found that customs officials are often aware of the illegal wildlife goods being moved through their checkpoints, accepting bribes from criminals to ensure smooth passage.

We firmly believe that heads of state should prioritise national strategies to tackle wildlife trafficking and must allocate the necessary resources to get the results needed.

In 2021, we look forward to seeing more transnational collaboration between customs departments, including the use of financial investigations and anti-corruption efforts.

Together, we can make 2021 a tougher year for wildlife traffickers – and a better year for wildlife.

 

Au cœur de la pandémie, les agents des douanes jouent un rôle clé dans la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages

La journée internationale des douanes (26 Janvier) est dédiée cette année aux départements et aux officiers des douanes qui ont pu, malgré la pandémie COVID19, faciliter le commerce international à travers les frontières, tout en continuant de combattre le commerce illégal des espèces sauvages.

L’EIA reconnait et salue le rôle important que jouent les douaniers au niveau mondial pour faciliter le commerce légal dans des circonstances difficiles, tout en luttant contre le commerce illégal.

Les douanes chinoises effectuant des contrôles de routine pendant la pandémie du COVID19 (c) China Customs

En 2020, le trafic d’espèces sauvages s’est poursuivi malgré les impacts du COVID-19. L’EIA a enregistré plus de 650 saisies d’ivoires illégales, de cornes de rhinocéros, de grands félins et de produits de pangolin, démontrant le rôle central des douaniers dans la perturbation du commerce illégal des espèces sauvages.

Les saisies les plus importantes effectués en 2020 comprennent:

  • 9,504kg d’écailles de pangolin saisis par le Nigeria Customs Service (Nigéria) en Janvier
  • 6,160kg d’écailles de pangolin saisis par le Royal Malaysian Customs Department (Malaisie) en Avril
  • plus de 200 os de tigres saisis par les douanes chinoises, près de la frontière entre la Russie et la Chine en Mai
  • 626kg d’ivoire saisis par les douanes camerounaises en Octobre, en provenance du Gabon
  • 51 cornes de rhinocéros, soit 93kg au total, saisies par les douaniers vietnamiens en Décembre, en provenance des Philippines.

La perturbation effective du commerce illégal d’espèces sauvages ne s’arrête pas au moment de la saisie de la contrebande. Le trafic d’espèces sauvages est un crime grave et organisé, avec des réseaux de criminels spécialisés opérant dans plusieurs pays, qui doivent être identifiés et arrêtés.

Du fait de son caractère transnational, ce commerce ne peut être perturbé que grâce aux efforts soutenus et collectifs des douaniers opérant dans les pays clés, en collaboration avec d’autres agences gouvernementales concernées, tout au long de la chaine illégale d’approvisionnement.

A la suite de la saisie de quatre tonnes d’ivoire en 2013, les douaniers chinois ont menés une enquête de six ans qui a révélée l’existence d’un vaste réseau criminel responsable de la commercialisation illégale de plus de 20 tonnes d’ivoire provenant du Nigeria.

Il s’agit du plus grand cas de trafic d’ivoire en Chine, et a eu pour résultat, le 29 décembre, la condamnation de 17 individus. Les principaux criminels, Chen Chengzong et Lin Zhiyong, ont été condamnés à la réclusion à perpétuité ainsi qu’à la confiscation de tous leurs biens personnels.

Malgré ces succès, des défis importants persistent pour garantir que les douanes puissent jouer un rôle important dans la dissuasion et la perturbation du trafic d’espèces sauvages. Nos données montrent que les criminels exploitent les limites de l’application de la loi, telles que le manque d’équipement de numérisation et la réduction de la disponibilité du personnel pendant la pandémie.

Notre nouvelle publication, Out of Africa, souligne la complexité des réseaux criminels trafiquant l’ivoire et les écailles de pangolin depuis l’Afrique centrale et de l’ouest vers l’Asie, et démontrent comment la corruption dans les services de douanes facilitent le trafic et agit comme obstacle aux enquêtes. Par exemple, nos enquêteurs ont constaté que les agents des douanes sont souvent au courant des marchandises illégales qui passent par leurs points de contrôle, acceptant des pots-de-vin pour faciliter leur passage.

Nous croyons fermement que les chefs d’État devraient donner la priorité aux stratégies nationales de lutte contre le trafic d’espèces sauvages et devraient allouer des ressources adéquates pour garantir des résultats nécessaires.

En 2021, nous espérons voir encore plus de collaboration transnationale entre les services des douanes, y compris par le biais d’enquêtes financières et par la mise en place de dispositifs anti-corruption.

Ensemble, nous pouvons faire de 2021 une année plus difficile pour les trafiquants d’espèces sauvages et une meilleure année pour les animaux.